Le débroussaillement : une obligation légale

Débroussaillement

Le débroussaillement est de plus en plus présent dans l’esprit de chacun. La réglementation se fait plus pressante, des sanctions commencent à être prises. C’est aussi une façon d’embellir son environnement !

Pourquoi débroussailler :

A titre de prévention dans le cadre de la lutte contre les incendies.

En effet, diminuer la masse combustible et créer une rupture dans la continuité du couvert végétal permet de freiner la propagation des incendies, d’en réduire l’intensité, et d’en faciliter l’extinction.

Le débroussaillement permet de préserver notre environnement, de l’embellir

Rompre la continuité horizontale du couvert végétal :

C’est détruire la végétation herbacée et ligneuse au raz du sol. Mais cela ne veut pas dire tout détruire ! Rien n’empêche de conserver une certaine diversité en favorisant les espèces les moins inflammables. C’est aussi empêcher que les houppiers des arbres ne soient trop près les uns des autres, en conservant un espace d’au moins 2 mètres entre chaque. Pour cela il faut, soit couper des branches, soit abattre des arbres. C’est enfin éliminer les bois morts.

Rompre la continuité verticale du couvert végétal :

C’est supprimer les buissons et jeunes arbres combustibles lorsqu’ils sont au pied d’arbres plus grands (arbres dominants). Mais il peut s’avérer parfois plus utile de couper des arbres dominants, s’ils sont trop vieux ou si les arbres dominés sont moins combustibles. Il faut donc réfléchir et fixer un plan global d’action, prévoir à l’avance ce qui sera conservé, anticiper, agir sur le long terme. C’est aussi élaguer les branches des espèces inflammables, jusqu’à une hauteur minimale de 2 mètres.

Quand débroussailler ?

Jamais en période à risque d’incendie (les départs de feux causés par les moteurs thermiques ne sont pas rares), mais d’octobre à avril. En plus il fait moins chaud pour les gros travaux. Eviter février et mars, souvent marqués par la sécheresse. Eviter les jours de grand vent. Les points auxquels il faut être attentif : Conserver quelques bois morts, au ras du sol, favorisant le développement d’insectes dont se nourrissent les oiseaux. Des chandelles pourront aussi être préservées à ce titre. Particulièrement dans les terrains en pente, débroussailler ne veut surtout pas dire atteindre la terre ! Au contraire, préserver 5 cm de végétation permet aux racines de maintenir la terre en cas de forte pluie. Cette terre est rare est précieuse dans nos collines. Maintenons-la en place ! C’est aussi mettre en valeur la diversité des essences dont vous disposez naturellement ! Profitez-en !

Comment se débarrasser des rémanents (résidus issus du débroussaillement) ?

On peut récupérer le bois des arbres abattus pour se chauffer (après « rinçage » de la résine à la pluie et séchage sous abris). On peut aussi éviter d’en produire lors du débroussaillement lorsque l’on utilise des lames broyeuses, disponibles sur certaines débroussailleuses à dos de forte puissance. Plutôt que de brûler les branchages, on peut privilégier le broyage. Broyer sur place permet de créer une litière de débris végétaux qui va réduire les ruissellements et l’érosion, et conserver l’humidité du sol en diminuant l’évaporation de l’eau. La création de fascines (troncs placés horizontalement sur le sol en travers d’une pente) stoppe l’érosion en permettant de retenir l’eau, la terre, l’humus, et le broyat.

Il est toujours possible de se débarrasser des résidus végétaux dans les centres d’apport volontaire.

Agir avec méthode :

C’est connaître précisément ses obligations. La Région PACA édite un livret très clair, disponible sur demande au 04 91 57 50 36 ou 04 91 57 59 90. C’est mesurer la distance de 50 m à partir de chaque construction concernée par la législation. C’est programmer les travaux ! Il faut souvent plusieurs années pour mettre le terrain en conformité. C’est aussi commencer par les buissons avant de traiter les arbres, de façon à faciliter la circulation sur le terrain et réduire le risque immédiat de transmission du feu de sa propriété vers la forêt. C’est enfin se mettre d’accord avec son voisin pour les zones communes.

Le bon outillage :

Plusieurs magasins spécialisés dans l’entretien des jardins et espaces verts sont situés à proximité de Cabriès. Leurs conseils sont précieux. C’est penser que ce matériel, relativement coûteux, doit être fiable, tant pour la première phase de mise en conformité que pour l’entretien ultérieur. Une débroussailleuse à dos puissante coûte vite 1 000 €. Elle permettra cependant de réduire le temps de travail, ne serait-ce qu’en évitant l’évacuation des déchets végétaux non broyés. Une tronçonneuse de milieu de gamme suffit souvent, en fonction du diamètre des troncs. Le budget est d’environ 500 € à 700 €.

Les personnes ressources :

Le service de l’environnement de la commune peut venir vous conseiller sur place. N’hésitez pas !

Zonage soumis au débroussaillement à Cabriès

Pour conclure : N’oublions pas que le feu ne connaît pas les frontières communales ou limites de propriétés ! La responsabilité des propriétaires n’ayant pas respecté leurs obligations peut être engagée au plan juridique… Les assurances peuvent arguer d’un défaut de débroussaillement pour réduire les dédommagements…


Un film très explicite

Une documentation en ligne

Quelques liens utiles :

Un dossier très complet : Grand site Sainte Victoire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le débroussaillement : une obligation légale

 

Le débroussaillement est de plus en plus présent dans l’esprit de chacun. La règlementation se fait plus pressante, des sanctions commencent à être prises. C’est aussi une façon d’embellir son environnement !

Pourquoi débroussailler : A titre de prévention dans le cadre de la lutte contre les incendies.

En effet, diminuer la masse combustible et créer une rupture dans la continuité du couvert végétal permet de freiner la propagation des incendies, d’en réduire l’intensité, et d’en faciliter l’extinction.

Le débroussaillement permet de préserver notre environnement, de l’embellir

Rompre la continuité horizontale du couvert végétal : C’est détruire la végétation herbacée et ligneuse au raz du sol. Mais cela ne veut pas dire tout détruire ! Rien n’empêche de conserver une certaine diversité en favorisant les espèces les moins inflammables. C’est aussi empêcher que les houppiers des arbres ne soient trop près les uns des autres, en conservant un espace d’au moins 2 mètres entre chaque. Pour cela il faut, soit couper des branches, soit abattre des arbres. C’est enfin éliminer les bois morts.

Rompre la continuité verticale du couvert végétal : C’est supprimer les buissons et jeunes arbres combustibles lorsqu’ils sont au pied d’arbres plus grands (arbres dominants). Mais il peut s’avérer parfois plus utile de couper des arbres dominants, s’ils sont trop vieux ou si les arbres dominés sont moins combustibles. Il faut donc réfléchir et fixer un plan global d’action, prévoir à l’avance ce qui sera conservé, anticiper, agir sur le long terme. C’est aussi élaguer les branches des espèces inflammables, jusqu’à une hauteur minimale de 2 mètres.

Quand débroussailler ? Jamais en période à risque d’incendie (les départs de feux causés par les moteurs thermiques ne sont pas rares), mais d’octobre à avril. En plus il fait moins chaud pour les gros travaux. Eviter février et mars, souvent marqués par la sécheresse. Eviter les jours de grand vent. Les points auxquels il faut être attentif : Conserver quelques bois morts, au ras du sol, favorisant le développement d’insectes dont se nourrissent les oiseaux. Des chandelles pourront aussi être préservées à ce titre. Particulièrement dans les terrains en pente, débroussailler ne veut surtout pas dire atteindre la terre ! Au contraire, préserver 5 cm de végétation permet aux racines de maintenir la terre en cas de forte pluie. Cette terre est rare est précieuse dans nos collines. Maintenons-la en place ! C’est aussi mettre en valeur la diversité des essences dont vous disposez naturellement ! Profitez-en !

Comment se débarrasser des rémanents (résidus issus du débroussaillement) ? On peut récupérer le bois des arbres abattus pour se chauffer (après « rinçage » de la résine à la pluie et séchage sous abris). On peut aussi éviter d’en produire lors du débroussaillement lorsque l’on utilise des lames broyeuses, disponibles sur certaines débroussailleuses à dos de forte puissance. Plutôt que de brûler les branchages, on peut privilégier le broyage. Broyer sur place permet de créer une litière de débris végétaux qui va réduire les ruissellements et l’érosion, et conserver l’humidité du sol en diminuant l’évaporation de l’eau. La création de fascines (troncs placés horizontalement sur le sol en travers d’une pente) stoppe l’érosion en permettant de retenir l’eau, la terre, l’humus, et le broyat.

Il est toujours possible de se débarrasser des résidus végétaux dans les centres d’apport volontaire.

Agir avec méthode : C’est connaître précisément ses obligations. La Région PACA édite un livret très clair, disponible sur demande au 04 91 57 50 36 ou 04 91 57 59 90. C’est mesurer la distance de 50 m à partir de chaque construction concernée par la législation. C’est programmer les travaux ! Il faut souvent plusieurs années pour mettre le terrain en conformité. C’est aussi commencer par les buissons avant de traiter les arbres, de façon à faciliter la circulation sur le terrain et réduire le risque immédiat de transmission du feu de sa propriété vers la forêt. C’est enfin se mettre d’accord avec son voisin pour les zones communes.

Le bon outillage : Plusieurs magasins spécialisés dans l’entretien des jardins et espaces verts sont situés à proximité de Cabriès. Leurs conseils sont précieux. C’est penser que ce matériel, relativement coûteux, doit être fiable, tant pour la première phase de mise en conformité que pour l’entretien ultérieur. Une débroussailleuse à dos puissante coûte vite 1 000 €. Elle permettra cependant de réduire le temps de travail, ne serait-ce qu’en évitant l’évacuation des déchets végétaux non broyés. Une tronçonneuse de milieu de gamme suffit souvent, en fonction du diamètre des troncs. Le budget est d’environ 500 € à 700 €.